1789 est l’ancêtre sanglant de 1917
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1789 est l’ancêtre sanglant de 1917
Le travail que nous allons entreprendre n’est l’oeuvre ni d’un jour, ni d’un mois, ni d’un an ; il peut durer plusieurs années, un siècle peut-être ; mais dans nos rangs le soldat meurt et le combat continue.
Nous n’entendons pas gagner les Papes à notre cause, en faire des néophytes de nos principes, des propagateurs de nos idées. Ce serait un rêve ridicule ; et de quelque manière que tournent les événements, que des cardinaux ou des prélats, par exemple, soient entrés de plein gré ou par surprise dans une partie de nos secrets, ce n’est pas du tout un motif pour désirer leur élévation au siège de Pierre. Cette élévation nous perdrait. L’ambition seule les aurait conduits à l’apostasie : les nécessités du pouvoir les forceraient à nous immoler.
Ce que nous devons demander, ce que nous devons chercher et attendre, comme les Juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins.
Alexandre VI, avec tous ses crimes privés, ne nous conviendrait pas, car il n’a jamais erré dans les matières religieuses. Un Clément XIV, au contraire, serait notre fait des pieds à la tête. Borgia était un libertin, un vrai sensualiste du XVIIIe siècle égaré dans le XVe. Il a été anathématisé, malgré ses vices, par tous les vices de la philosophie et de l’incrédulité, et il doit cet anathème à la vigueur avec laquelle il défendit l’Eglise. Ganganelli [Clément XIV] se livra pieds et poings liés aux ministres des Bourbons qui lui faisaient peur, aux incrédules qui célébraient sa tolérance, et Ganganelli est devenu un très grand Pape. C’est à peu près dans ces conditions qu’il nous en faudrait un, si c’est encore possible.
Avec cela, nous marcherons plus sûrement à l’assaut de l’Eglise, qu’avec les pamphlets de nos frères de France et l’or même de l’Angleterre. Voulez-vous en savoir la raison ? C’est qu’avec cela, pour briser le rocher sur lequel Dieu a bâti son Eglise, nous n’avons plus besoin de vinaigre annibalien, plus besoin de la poudre à canon, plus besoin même de nos bras. Nous avons le petit doigt du successeur de Pierre engagé dans le complot, et ce petit doigt vaut pour cette croisade tous les Urbain II et tous les saint Bernard de la Chrétienté.
Instruction secrète permanente, donnée aux membres de la Haute-Vente franc-maçonne – 1819 – cité par Mgr Delassus dans La conjuration antichrétienne (1910)
Nous n’entendons pas gagner les Papes à notre cause, en faire des néophytes de nos principes, des propagateurs de nos idées. Ce serait un rêve ridicule ; et de quelque manière que tournent les événements, que des cardinaux ou des prélats, par exemple, soient entrés de plein gré ou par surprise dans une partie de nos secrets, ce n’est pas du tout un motif pour désirer leur élévation au siège de Pierre. Cette élévation nous perdrait. L’ambition seule les aurait conduits à l’apostasie : les nécessités du pouvoir les forceraient à nous immoler.
Ce que nous devons demander, ce que nous devons chercher et attendre, comme les Juifs attendent le Messie, c’est un pape selon nos besoins.
Alexandre VI, avec tous ses crimes privés, ne nous conviendrait pas, car il n’a jamais erré dans les matières religieuses. Un Clément XIV, au contraire, serait notre fait des pieds à la tête. Borgia était un libertin, un vrai sensualiste du XVIIIe siècle égaré dans le XVe. Il a été anathématisé, malgré ses vices, par tous les vices de la philosophie et de l’incrédulité, et il doit cet anathème à la vigueur avec laquelle il défendit l’Eglise. Ganganelli [Clément XIV] se livra pieds et poings liés aux ministres des Bourbons qui lui faisaient peur, aux incrédules qui célébraient sa tolérance, et Ganganelli est devenu un très grand Pape. C’est à peu près dans ces conditions qu’il nous en faudrait un, si c’est encore possible.
Avec cela, nous marcherons plus sûrement à l’assaut de l’Eglise, qu’avec les pamphlets de nos frères de France et l’or même de l’Angleterre. Voulez-vous en savoir la raison ? C’est qu’avec cela, pour briser le rocher sur lequel Dieu a bâti son Eglise, nous n’avons plus besoin de vinaigre annibalien, plus besoin de la poudre à canon, plus besoin même de nos bras. Nous avons le petit doigt du successeur de Pierre engagé dans le complot, et ce petit doigt vaut pour cette croisade tous les Urbain II et tous les saint Bernard de la Chrétienté.
Instruction secrète permanente, donnée aux membres de la Haute-Vente franc-maçonne – 1819 – cité par Mgr Delassus dans La conjuration antichrétienne (1910)
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